Objectif du ministère des Ressources minérales, du Pétrole et du Gaz
Au courant du premier semestre 2021, la production pétrolière de l’Angola a oscillé entre 1,1 et 1,2 million de barils par jour (mbj) à cause de problèmes techniques sur certains champs et un manque d’investissements en amont, relève l’agence d’information financière américaine S&P Global.
Le 9 août dernier, le ministère angolais des Ressources minérales, du Pétrole et du Gaz, a affiché, dans un communiqué, son optimisme sur une “augmentation progressive” de la production de pétrole, qui devrait se “stabiliser” à environ 1,3 million de barils par jour au cours des trois prochaines années.
Cette sortie est intervenue après la réunion, le 06 août, du conseil consultatif du ministère angolais des Ressources minérales, du Pétrole et du Gaz. Ledit conseil s’est réuni pour discuter des investissements dans le secteur amont (exploration et production) des hydrocarbures. L’instance a notamment apprécié l’augmentation des activités d’exploration, mettant en exergue le nombre de plateformes de forage en service dans le pays, passé de 3 en 2020 à 8 en 2021. Six autres plateformes de forage sont attendues d’ici fin 2022, d’après le ministère du Pétrole et du Gaz.
L’entrée en production des champs Cuica (10 000 barils par jour) et Platina (30 000 barils par jour) cette année, ainsi que le projet Zinia 2 (40 000 barils par jour) l’année prochaine, participent du dynamisme attendu par le gouvernement dans l’amont pétrolier en Angola.
Selon le Statistical Review of World Energy 2021, publié en juillet par BP, l’Angola occupait la place de troisième producteur d’or noir du continent africain en 2020 avec 1,32 million de bpj. L’Algérie (1,33 million de bpj) et le Nigeria (1,8 million bpj) occupaient respectivement la deuxième et la première place.
