Une “Alliance pour les infrastructures vertes” imaginée pour attirer 10 milliards USD d’investissements en Afrique




L’Alliance permettrait de mobiliser rapidement les investissements requis pour des projets énergétiques sur le continent

 

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a indiqué, le 18 février dans un communiqué, qu’il envisage de créer une “Alliance pour les infrastructures vertes en Afrique”, en partenariat avec le fonds Africa50 (qu’il gère), la Commission de l’Union africaine et l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD). 

L’Alliance pour les infrastructures vertes en Afrique devrait mobiliser 500 millions de dollars en capital, en vue d’attirer 10 milliards de dollars d’investissements dans le secteur sur le continent. Ces investissements devraient provenir “des membres de l’alliance, d’autres institutions de financement du développement, d’institutions financières commerciales et de fondations, d’investisseurs institutionnels publics et privés africains et mondiaux, de promoteurs de projets, d’opérations souveraines de banques multilatérales de développement et de donateurs bilatéraux du G20”, d’après le communiqué. 

Le projet va s’ajouter aux autres initiatives existantes en matière de financement des infrastructures, en particulier énergétiques. 

Avec cette Alliance, la BAD compte tirer parti de l’intérêt des investisseurs institutionnels pour les projets “verts”, durables et tenant compte des aspects environnementaux et sociaux; tout en minimisant l’accumulation de la dette souveraine (dette des Etats) pour le financement de projets énergétiques à grande échelle. 

Une “solide réserve de projets transformationnels et bancables” serait constituée pour assurer à ces derniers un financement rapide. 

“Afin de constituer une solide réserve de projets bancables, l’alliance mobilisera jusqu’à 500 millions de dollars pour fournir des ressources à un stade précoce afin de développer des projets d’infrastructures plus écologiques. Cela commencera dès la phase de préfaisabilité et ira jusqu’à la clôture commerciale et financière”, a souligné la BAD.

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