Cela équivaut à un montant d’environ 1,583 milliard de dollars pour les besoins de consommation en produits pétroliers du pays
L’Algérie a procédé à l’importation de 2,96 millions de tonnes de carburants en 2017 contre 3,06 millions en 2016, pour des montants respectifs de 1,583 milliard de dollars et 1,384 milliard, rapporte l’APS.
Les données ont été révélées par le ministre algérien de l’Energie, Mustapha Guitouni, lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale (APN), le 22 février dernier.
M. Guitouni a par ailleurs révélé que la Société publique nationale des hydrocarbures d’Algérie (Sonatrach) procèdera cette année au raffinage du pétrole brut à l’étranger pour pouvoir importer des produits qui manquent sur le marché local: le diesel et l’essence.
Ce sera la première opération du genre pour la Sonatrach “depuis plusieurs années”.
Les autres types de carburants, notamment le GPL, le Nafta et le Fuel, sont disponibles dans le pays.
Le week-end du 03 au 04 mars 2018, lors d’une visite à Tlemcen (nord-ouest de l’Algérie), le ministre de l’Energie a indiqué que la consommation quotidienne de pétrole en Algérie est passée de 210 000 barils en 2010, à 425 000 barils en 2016, à cause du nombre important de véhicules qui a atteint 500 000.
La demande annuelle de produits pétroliers raffinés dans le pays, selon Mustapha Guitouni, est estimée à 15 millions de tonnes; cependant le volume de production des raffineries de Skikda et d’Arzew (Oran) ne permet de mettre sur le marché que 11 millions de tonnes chaque année. Les projets de raffineries de Tiaret et de Hassi Messaoud vont permettre d’améliorer la production nationale.
En important 3,5 à 3,6 millions de tonnes de carburants sur une année – comme en 2016 – le pays dépense 2 milliards de dollars, d’après le ministre de l’Energie.