La société publique sud-africaine PIC et la britanique BII ont ont annoncé la création d’un partenariat visant à stimuler les investissements dans les infrastructures africaines
Public Investment Corporation (PIC), société publique sud-africaine, et la British International Investment (BII), institution britannique de financement du développement, ont annoncé lundi la création d’un partenariat visant à stimuler les investissements dans les infrastructures africaines.
Les modalités financières de cet accord n’ont pas été révélées.
Selon Leslie Maasdorp, directeur général de BII, cette alliance ambitionne de mobiliser massivement des capitaux privés en Afrique afin d’accroître le financement climatique et de favoriser l’émergence du crédit privé comme nouvelle classe d’actifs.
Dans le cadre de ce protocole d’accord, la PIC – principal gestionnaire de fonds du continent – et la BII établiront une structure commune pour explorer conjointement des opportunités de co-investissement à travers l’Afrique.
Les priorités identifiées incluent le financement des petites et moyennes entreprises, l’inclusion financière, la transition vers une économie verte, ainsi que le développement d’infrastructures dans les pays d’Afrique australe, orientale et occidentale, a précisé la PIC.
Les opportunités d’investissement seront examinées au cas par cas, a indiqué un porte-parole de la PIC dans un courriel.
Selon la Banque africaine de développement, l’Afrique doit combler chaque année un déficit de plus de 100 milliards de dollars en matière d’infrastructures et de financement climatique, alors que de nombreux bailleurs bilatéraux réduisent leur engagement en raison de pressions budgétaires et politiques internes.
La PIC gère un portefeuille de trois mille milliards de rands (166,72 milliards de dollars), tandis que la BII détient une exposition de 5,6 milliards de dollars sur le continent africain.




