L’Afrique du Sud en quête de technologies de réduction des émissions de carbone liées au charbon




Le pays d’Afrique australe, dépendant du charbon pour plus de 75% de ses besoins énergétiques, a en projet de générer 1500 MW supplémentaires à partir de cette ressource malgré une orientation vers les énergétiques renouvelables pour ses activités de transition énergétique

 

Le gouvernement sud-africain compte ajouter, à la capacité de production électrique du pays d’Afrique australe, 1 500 MW à partir de centrales à charbon “plus propre”, a indiqué le ministre des Ressources minérales et de l’Energie lors d’une séance de travail avec le président de la Banque africaine de développement

Gwede Mantashe (photo, d) et le président du groupe de la BAD, Akinwumi Adesina (photo, g), ont eu une réunion le 25 mars, en marge de la Conférence sur l’investissement en Afrique du Sud (South Africa Investment Conference).

Le ministre Gwede Mantashe a principalement évoqué la capture et le stockage du carbone parmi les technologies qu’explore l’Afrique du Sud pour réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à l’utilisation du charbon. 

Le pays d’Afrique australe dépend du charbon à plus de 75% pour ses besoins énergétiques.

A la 26e conférence annuelle de l’ONU sur le climat (COP26), organisée en Ecosse en novembre 2021, les pays du groupe des sept économies avancées du monde (G7) se sont engagés à mobiliser jusqu’à 8,5 milliards de dollars pour financer la transition énergétique en Afrique du Sud. 

La politique du gouvernement est de réduire de 15% la production d’électricité à partir du charbon et d’augmenter celle à partir des énergies renouvelables de 18% d’ici 2030. Le ministère de l’Energie mise aussi sur le gaz, le nucléaire, l’éolien et le solaire. L’Afrique du Sud aurait au niveau du solaire un potentiel exploitable de 11 térawatts.

D’après la BAD, l’Afrique du Sud a besoin de 30 milliards de dollars pour relever considérablement la part des énergies renouvelables dans sa production électrique. 

Pour Akinwumi Adesina, si les engagements des pays du G7 relatifs à la transition énergétique sont respectés, un bon usage des 8,5 milliards de dollars permettrait à l’Afrique du Sud d’attirer des investissements pour réaliser ses projets énergétiques sans s’endetter.

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