Afrique du Sud: le chef de l’Etat promet de sauver la compagnie publique de distribution de l’électricité




« Le plan est en place, il est raisonnable (…) si Eskom fait faillite, ce pays aussi fera faillite, alors nous n’allons pas l’accepter », a affirmé Cyril Ramaphosa mercredi, 15 mai, devant des investisseurs à l’occasion d’une conférence organisée par Goldman Sachs

 

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa (photo) a promis mercredi, 15 mai, aux milieux d’affaires, d’accélérer les réformes pour relancer l’économie et sauver la compagnie nationale d’électricité.

« Nous avons identifié un certain nombre de réformes à accomplir, nous allons les mettre en oeuvre rapidement », a assuré M. Ramaphosa devant un parterre d’investisseurs réunis à Johannesburg par la banque d’affaires Goldman Sachs. « Nous allons faire en sorte d’apporter la stabilité que les investisseurs attendent ici (…) nous allons continuer de réformer nos entreprises publiques », a-t-il ajouté.

Le chef de l’État a lourdement insisté sur la compagnie nationale d’électricité Eskom, dont la gestion décriée a provoqué en février des délestages massifs et très impopulaires en pleine campagne pour les élections législatives du 8 mai; élections remportées par le Congrès national africain (ANC) au pouvoir avec 57,5% des voix.

« Nous allons la nettoyer », a répété Cyril Ramaphosa mercredi. « le plan est en place, il est raisonnable (…) si Eskom fait faillite, ce pays aussi fera faillite, alors nous n’allons pas l’accepter ». L’entreprise croule sous une dette de près de 27 milliards d’euros.

« Eskom est trop grande, trop importante pour tomber. Si Eskom s’effondre, l’économie s’effondre », a affirmé le président sud-africain.

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