France: l’Ademe veut prévenir « les mauvais exemples » dans la pose des panneaux solaires chez les particuliers




L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie souhaite mettre en place une charte des bonnes pratiques avec les organismes de crédit à la consommation pour éviter les arnaques

 

L’Agence française de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) souhaite mettre en place une charte des bonnes pratiques avec les organismes de crédit à la consommation pour éviter les arnaques lors de l’installation de panneaux solaires chez les particuliers.

« Je vais prendre langue avec l’ensemble des (établissements) de crédit à la consommation dans les prochaines semaines pour essayer d’éviter les mauvais exemples », a annoncé le 05 septembre dernier le président de l’Ademe, Arnaud Leroy, à l’occasion de l’Université d’été du solaire, organisée par le syndicat des professionnels du secteur Enerplan.

Une rencontre avec ces organismes est prévue au dernier trimestre, a précisé l’Ademe à l’AFP.

Le secteur de l’installation et de l’entretien des panneaux solaires était en 2016 le second en France, derrière la téléphonie mobile, en nombres de plaintes enregistrées par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), avec 214 plaintes, contre 28 en 2015.

« J’appelle tout le monde à la vigilance sur l’éco-délinquance liée à l’installation (des panneaux solaires) », a insisté M. Leroy.

Selon le président de l’Ademe, l’objectif est d’aboutir à « une charte des bonnes pratiques », visant par exemple à « éviter les financements qui peuvent apparaître parfois comme fantaisistes ».

Le fait que l’installateur possède l’agrément national RGE (reconnu garant de l’environnement) pourrait aussi devenir un critère, voire conditionner l’octroi d’un crédit.

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