L’acquisition de la compagnie pétrolière et gazière Noble Energy par Chevron achevée




L’opération a été finalisée après l’approbation des actionnaires de Noble Energy

 

 

La major pétrolière américaine Chevron a annoncé, le 05 octobre, la finalisation de l’opération d’acquisition de Noble Energy, à la suite de l’approbation des actionnaires de cette dernière.

Chevron reprend ainsi les actifs et les actionnaires de l’entreprise indépendante américaine spécialisée dans la prospection et la production de pétrole et de gaz. La signature de l’accord de la transaction, d’une valeur globale de 13 milliards de dollars, avait été annoncée le 20 juillet 2020.

Pour le PDG de Chevron, Michael Wirth, l’acquisition de Noble Energy va permettre à la compagnie de renforcer sa position sur le marché du pétrole de schiste aux Etats-Unis, et d’accéder à des réserves d’hydrocarbures à faible coût d’extraction et des ressources attrayantes non développées dans d’autres pays.

Avec les actifs de Noble Energy, la major pétrolière américaine prévoit d’augmenter ses réserves prouvées de gaz et de pétrole de 18% – par rapport à celles dont elle disposait à fin 2019 – à un coût de développement de 5 dollars américains par baril équivalent pétrole; et presque 7 milliards de barils de ressources prospectives (risquées) à moins de 1,5 dollar par baril équivalent pétrole.

En Afrique, l’entreprise a des actifs importants en Guinée équatoriale. D’après les données rassemblées par la Chambre africaine de l’énergie, Noble Energy détient des participations dans le champ d’Alba (32% d’intérêt dans les revenus), le Bloc O (champs d’Alen avec 45% d’intérêt dans les revenus) et le Bloc I (champs d’Aseng avec 38% d’intérêt dans les revenus). “Ces actifs en Guinée équatoriale représentent 94 millions de barils d’équivalent pétrole de réserves prouvées développées et 38 millions de barils d’équivalent pétrole de réserves prouvées non développées”, selon la Chambre africaine de l’énergie.

Toujours en Afrique, Noble Energy est opérateur du bloc gazier Yoyo au Cameroun, pour lequel la compagnie a signé un contrat de partage de production de 25 ans avec l’Etat en 2017.

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