Déclaration faite par le président de la Banque africaine de développement à Séoul, devant le corps diplomatique accrédité en Corée du Sud
L’accès à l’énergie, l’accès au financement et la stabilité constituent “les trois entraves majeures au développement du secteur privé”, a déclaré le président de la Banque africaine de développement (BAD) lors de sa récente visite en Corée du Sud, le 07 février.
La BAD, qui a adopté un Nouveau pacte pour l’énergie en Afrique en vue de garantir l’accès de tous à l’électricité d’ici à 2025, estime que l’accès à l’énergie est vital pour réduire le coût de la pratique des affaires, libérer le potentiel économique et créer des emplois.
Akinwumi Adesina s’exprimait face au corps diplomatique africain accrédité à Séoul (capitale de la Corée du Sud), en marge d’une rencontre organisée sur de possibles partenariats technologiques entre la Corée et l’Afrique.
Hyung-Ju Kim, responsable de la division Stratégie mondiale au sein du Green Technology Center – un institut de recherche placé sous la tutelle du ministère sud-coréen de la Science, des TIC et de la Planification du futur -, a affirmé au cours de cette rencontre que « l’expertise coréenne peut apporter une solution concrète, pragmatique, à toute une série de besoins technologiques criants de l’Afrique ».
« La Banque africaine de développement pourrait jouer ici un rôle majeur : si nous pouvons apporter la technologie, la Banque peut, de son côté, identifier et faciliter des projets viables, à même de décupler la coopération technologique entre l’Afrique et la Corée, » a précisé Hyung-Ju Kim.